Le Prescripteur
Découvrez le parfum de votre signe astro
Mélanger astrologie et parfum, il fallait y penser ! C’est l’idée qu’à eue Samer Zakharia, le fondateur de Maison Douze. Exit les idées préconçues sur ce que « doit » être un parfum, on a rencontré Samer pour une interview sous le signe du partage et de la bienveillance.
À quand remonte ta passion pour l’astrologie ? Comment est elle entrée dans ta vie ?
Mon rapport à l’astrologie remonte à mon enfance. Je suis d’origine libanaise et on avait une tradition de nouvel an en famille : on se rassemblait autour de la télévision pour le réveillon et on regardait des astrologues, des voyants qui faisaient des prédictions pour l’année à venir – parfois il s’agissait de prédictions par signe astrologique. Cette tradition a perduré pendant plusieurs années, et j’ai un lien affectif très fort avec celle-ci.
Après, j’ai fait beaucoup d’efforts de mon côté : j’ai décidé que je voulais m’intéresser à l’astrologie, j’ai acheté (et lu) pas mal de livres, je me suis cultivé. À l’époque, on en était aux tout débuts d’internet. Aujourd’hui, c’est facile de trouver des infos, et tant mieux ! Même si il est important selon moi de s’instruire par les lectures plus traditionnelles et de ne pas passer seulement par internet.
Comment as-tu mis au point les fragrances associées aux 12 signes astrologiques ?
Pour mettre au point ces parfums, j’ai commencé par faire des recherches sur les matières premières et les associations de certaines plantes, de certaines matières avec certains signes.
Mais quand on crée quelque chose il y a toujours une démarche intime et personnelle, donc je me suis inspiré de personnes de mon entourage qui pour moi ont des comportements qui symbolisent bien chaque signe, et j’ai mélangé ça avec mes recherches.
Puis, j’ai travaillé avec trois nez différents, et je ne leur ai donné aucune limite pour leur jus. Ils ont vraiment fait quelque chose de bien : non seulement bien parce que de bonne qualité mais surtout parce que c’est cohérent avec la vision que j’avais pour chaque jus. Je savais déjà exactement comment je voulais que les choses sentent et ils ont relevé le défi – c’était un gros travail de communication.
Comment as-tu réussi à communiquer avec les nez pour créer les parfums que tu avais en tête ?
C’est quelque chose que je sais faire, en partie grâce à mon expérience – j’ai déjà travaillé pour des Maisons de parfum – mais aussi car c’est un exercice d’empathie, de communication et de dialogue. Parler aux gens, comprendre… c’est quelque chose que j’aime.
En plus de tout ça, les nez disent que je sens très bien, c’est à dire que j’arrive souvent à deviner l’ajout ou le retrait d’une matière dans un jus – parce que j’ai toujours une idée très précise de l’odeur que je recherche – et cela facilite beaucoup nos échanges.
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