Nicolas Flamel, le plus parisien des alchimistes
Nicolas Flamel (vers 1340 à Pontoise – 22 mars 1418 à Paris), est un notable parisien du xive siècle certes, mais il est avant tout l’alchimiste parisien par excellence.
Grâce à sa carrière de juriste et à son mariage avec Dame Pernelle, veuve de son état, il se retrouva doté d’une fortune considérable, qu’il consacra à des travaux de construction à Paris, à des œuvres de charité… et au Grand Œuvre alchimique.
Cette fortune, que la rumeur amplifia, alimenta le mythe qui fit de lui un alchimiste ayant réussi sa quête de la pierre philosophale qui permet de transmuter les métaux en or et de fabriquer l’élixir de longue vie.
La légende raconte en effet qu’il rêva une nuit d’un ouvrage, le Livre d’Abraham, qui contenait les secrets de l’alchimie. Il aurait trouvé ce livre, étudié l’hébreu et les sciences cabalistiques afin de le déchiffrer. Il aurait réussi son Grand Œuvre à la suite d’un pèlerinage initiatique à Saint Jacques de Compostelle et au terme de plusieurs années de recherches.
Riche et éternellement jeune, il consacra sa vie à des œuvres de mécénat (maisons pour les pauvres, églises…) et ne laissa pas d’héritage après sa disparition.
La légende de Nicolas Flamel perdura. A travers les siècles, certains témoins affirment l’avoir vu ou rencontré. Une rue porte son nom à Paris, sa maison dans le Marais est la plus ancienne de Paris, et des lieux (comme la Tour Saint Jacques) lui sont associés…
D’une façon ou d’une autre, Nicolas Flamel a bien réussi son pari de la vie éternelle.
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